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donc pas nécessairement prêt à
        dissiper une partie du recul lors
        du tir. Les premiers tirs se font
        couché comme à l’accoutumé, la
        crosse se règle facilement même
        quand l’arme est épaulée, les
        commandes de réglages étant
        accessibles par la main faible. Ce
        n’est pas une surprise, l’appuie
        joue est relativement confortable
        et la joue tombe naturellement
        dessus. L’ensemble fusil lunette
        est relativement bas, malgré la
        hauteur du montage penté de
        20 MOA que nous avons ajouté
        au rail incliné de 30 MOA, ce qui
        n’est pas pour nous déplaire. Une
        fois le fusil épaulé, la main faible
        vient naturellement se positionner
        sur l’avant du boîtier chargeur et,
        bien sûr, le support prévu à cet
        effet. L’introduction du chargeur
        est aisée et comme sur toutes
        les TRG, je vérifie habituellement
        sont accrochage en tirant celui-ci
        vers le bas. La prise en main du
        chargeur pour effectuer cette
        opération est plus contraignante
        sur le châssis A1 que sur le mo-
        dèle de base, car le chargeur dis-
        paraît en grande partie dans son
        logement, alors que sur le châs-
        sis TRG de base, la partie arrière
        du chargeur une fois insérée, est
        visible. D’un autre côté, et c’est
        un bon point, le chargeur sur le
        TRG 42 A1 est très bien protégé
        des contraintes qu’il pourrait subir
        sur le terrain.

        Les premiers tirs s’effectuent
        avec des cartouches PPU Match
        250 gr. Petite surprise quand
        nous constatons la régularité
        des vitesses enregistrées et le
        groupement réalisé à 100 mètres
        pendant la validation du réglage
        du zéro de la lunette. La vitesse
        moyenne enregistrée était de 875
        m/s le SD de 3.0. Nous vérifions
        ensuite à cette même distance
        l’écart constaté en cible, avec et
        sans le modérateur de son livré
        avec l’arme. Si les groupements
        des deux tirs sont similaires, sous
        le MOA, l’écart en cible entre les
        deux groupements est avéré.
        Nous enregistrons un écart de
        2 cm plus bas avec le modéra-
        teur de son, écart à prendre en
        compte dans l’application balis-
        tique donc. Le comportement de
        l’arme avec le modérateur de son
        est sensiblement différent. En
        effet, l’arme a tendance à relever
        et nous perdons parfois la cible
        dans la lunette. Cette particulari-
        té, nous avons pu déjà la retrou-
        ver sur d’autres armes équipées
        de silencieux.
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