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Le boîtier comporte également un
second niveau auquel on accède
lors du besoin de changement de
canon, qui est conseillé environ
tous les 400 coups lors du tir sou-
tenu, toujours par rafales de 3 à
5 cartouches afin d’éviter l’usure
prématurée du canon.
Le 2ème niveau s’accède de la
même manière que lors du char-
gement, en soulevant la plaque
d’alimentation de la bande. On
se retrouve avec le système de
maintien du canon qui est com-
posé d’une plaque qui glisse
latéralement afin de libérer ce
dernier.
Les Soviétiques ayant toujours
été très pragmatiques dans leur
approche de l’armement, cette
plaque se manœuvre avec le cu-
lot d’une cartouche, afin d’éviter
d’avoir un outil dédié pouvant se
perdre sur le terrain, et la pièce
étant trop chaude pour être mani-
pulée à main nue après le tir.
Une fois la plaque de maintien
coulissée sur le côté, le canon
est libéré de sa fixation. Pour
l’enlever, il suffit de saisir la
poignée de transport qui a été
ingénieusement conçue pour
également servir de levier de
démontage du canon. En effet,
elle comporte et agit comme un
levier sur le boîtier, afin de pou-
voir pousser le canon sur l’avant
par contre-pression, en sachant
que lors d’un tir nourri, la montée
en température va faire dilater
le métal, qui ne coulissera plus
aussi librement qu’à froid.
Le système de fixation du canon
est très rustique, ce qui garantit
un minimum de problème po-
tentiel avec l’encrassement et
les conditions extérieures. Il y a
très peu de chance que quelque
chose puisse venir bloquer cette
mécanique. Concernant la prise
des gaz de ce dernier, qui est
solidaire, le réglage s’effectue en-
core une fois avec l’outil spécial
de la mitrailleuse PKM, la car-
touche de 7.62x54R avec un em-
placement prévu encore une fois
pour le culot de cette dernière.
Le bout du canon est composé
d’une mire réglable elle aussi lors
du zérotage, très similaire à celle
d’une AK-47, afin de faciliter l’ins-
truction des soldats. Le cache-
flamme est démontable. Les
premières séries de PK et PKM
possédaient un cache-flamme
identique à celui que nous retrou-
vons sur le SVD Dragunov, qui l’a