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atlantique optent pour ce type
                                                                                de verrouillage sur les tourelles
                                                                                de dérive. Pourquoi, alors que
                                                                                l’accès à la tourelle est occulté
                                                                                quand il doit de notre avis être
                                                                                facilité ?
                                                                                Deux réponses s’offrent à nous :
                                                                                c’est un système simple de ver-
                                                                                rouillage et moins onéreux qu’un
                                                                                blocage intégré dans la tourelle.
                                                                                L’utilisation de la correction en
                                                                                dérive s’effectue uniquement
                                                                                en contre visée contrairement
                                                                                à l’élévation, la tourelle de dé-
                                                                                rive est donc rendue inopérante
                                                                                quand le capuchon est vissé. Le
                                                                                retrait du capuchon demande
                                                                                donc à pouvoir le sécuriser dans
                                                                                une poche afin de pas la perdre
                                                                                si l’on souhaite utiliser la tourelle
                                                                                de dérive.
                                                                                Les tambours de la Mark 5 HD
                                                                                sont en MIL en dixièmes de mil-
                                                                                lièmes soit : un clic = 0.1 Mrad.
                                                                                Les graduations rapportées sur le
                                                                                tambour de hausse et de dérive
                                                                                ont un repère chiffré tous les 0,5
                                                                                mil. La taille des chiffres gravés
                                                                                sur les tourelles est suffisamment
                                                                                bien proportionnée pour per-
                                                                                mettre une lecture sans lunettes
                                                                                de vue. Le sens de rotation des
                                                                                tourelles est anti-horaire, ou plus
                                                                                communément appelé CCW
                                                                                (counterclockwise). Le picto-
                                                                                gramme R (right) est visible sur
                                                                                le corps de la lunette à l’emplace-
                                                                                ment, et on retrouve sur le tam-
                                                                                bour de dérive le sens de rota-
                                                                                tion. Sur la tourelle d’élévation,
                                                                                des flèches indiquent le sens de
                                                                                correction.
                                                                                Nous avons comptabilisé le
                                                                                nombre de clics avant d’effectuer
                                                                                le zérotage sur l’arme. Le tam-
                                                                                bour de hausse comporte 270
                                                                                clics, celui de la dérive comprend
                                                                                50 clics à droite et 50 à gauche,
                                                                                avec un blocage en fin de clic.
                                                                                Il est donc impossible de faire
                                                                                faire un tour complet à la tourelle
                                                                                de dérive. Petite particularité, un
                                                                                repère sur le corps supportant
                                                                                le tambour de dérive permet de
                                                                                savoir où nous sommes situés
                                                                                par rapport au zéro. Seulement
                                                                                il n’est pas situé dans l’axe de
                                                                                la lunette mais légèrement plus
                                                                                haut, il est donc en théorie plus
                                                                                facile de visualiser la correction
                                                                                apportée quand nous sommes
                                                                                en position couchée. Seulement
                                                                                suivant notre axe de vision, cela
                                                                                peut parfois s’avérer trompeur
                                                                                entre le nombre de clics réelle-
                                                                                ment affichés et l’interprétation
                                                                                des clics vus dans cette posi-
                                                                                tion. Cela demandera un temps
                                                                                d’adaptation pour se faire à ce
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