Page 39 - RETEX MAG 11
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entre le tireur et l’arme.
        La prise en main de la poignée
        est correcte, même pour des
        petites mains, sa surface caout-
        choutée empêche tout glissement
        ou rotation. La plaque de couche
        ajustable ne glisse pas sur les
        vêtements.
        L’introduction du chargeur est
        facilitée par l’insert légèrement
        évasé se trouvant dans le puits
        de chargeur. Le verrouillage est
        franc, on constate un très léger
        jeu latéral. L’action de la culasse
        est fluide avec un très léger
        basculement (moins de 2 mm)
        quand la culasse est à l’arrière,
        ce qui ne gêne en rien l’action de
        verrouillage de la culasse. Le ver-
        rouillage est souple et ne force
        pas, du moins sur les cartouches
        manufacturées que nous avions
        pour les essais.
        La première course de la dé-
        tente est longue et se fixe sur
        un point dur. La seconde course
        est inexistante. J’aime ce type
        de courses sur les armes de
        précision car cela me permet de
        contrôler mon tir. Par exemple,
        suivant la force du vent surtout
        lorsqu’ il n’est pas constant, je
        peux choisir le moment où je vais
        presser la queue de détente afin
        d’avoir un tir efficace. C’est aussi
        pour cela que je souhaite garder
        un poids de départ plus consé-
        quent.
        Lors du tir, l’arme ne bouge prati-
        quement pas, le frein de bouche
        remplit son rôle. Le ressenti du
        recul de la CADEX PATRIOT
        avec des 338 lapua magnum 250
        gr est similaire à une carabine en
        .308. Cela a pour avantage de ne
        pas perdre de vue la cible lors du
        départ du coup.
        Le déverrouillage de la culasse
        se fait sans contrainte et l’éjec-
        tion de l’étui est énergique.
        L’arme étant neuve, nous avons
        procédé à un léger rodage, tout
        en effectuant le zérotage de la
        lunette.
        Un petit mot sur le rodage, nous
        avons pris en compte les conseils
        de Bartlein en ne sollicitant que
        peu le canon par de multiples tirs
        et avons procédé à un nettoyage
        simple du canon après chaque
        tir, et cela jusqu’aux 10 coups.
        Ensuite, nous avons répété l’opé-
        ration tous les trois coups tirés.
        Le groupement obtenu avec des
        RUAG 250 gr à 100m se situait
        dans un cercle de 1.5 cm. Après
        le zérotage, nous sommes pas-
        sés directement à 600 m, nous
        avons effectué un tir de trois
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