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la fixation du radar sur le trépied.
        Nous ajustons l’angle du radar
        par rapport à l’axe du canon,
        nous avons démonté l’adaptateur
        parabolique du radar.
        Le premier tir n’enregistre rien.
        Ce n’est pas lié à l’angle, mais
        au fait que le SPEEDTRACKER
        n’est pas à la même hauteur que
        le canon une fois l’arme épau-
        lée. Ce petit détail réglé, nous
        enregistrons des vitesses. Nous
        vérifions l’ouverture de l’angle,
        certains tirs vont s’enregistrer en
        orange et en rouge jusqu’à que
        le faisceau ne soit plus orienté
        correctement.
        Nous recommençons l’opération,
        mais en fermant l’angle. Si les
        vitesses sont enregistrées, nous
        remarquons une différence dans
        les vitesses enregistrées et les
        vitesses initiales qui diminuent.
        Soyons réaliste, la pose d’un
        radar, quelle que soit sa marque
        ou son modèle, sur le côté de
        l’arme, va demander nécessai-
        rement de l’orienter de façon
        optimale afin d’obtenir de bonnes
        prises de vitesse. Il est intéres-
        sant de noter que le facteur de
        détection intégré dans l’applica-
        tion du SPEEDTRACKER peut
        aider dans cette opération.

        Nous effectuons un dernier test,
        puisque que le SPEEDTRACKER
        est logiquement fait pour être
        monté sur l’arme. Nous posi-
        tionnons le trépied pratiquement
        contre le canon et parallèle à
        celui-ci, et nous montons l’adap-
        tateur parabolique. Toutes les
        vitesses enregistrées sont au
        vert. Attention, cette solution est
        intéressante, mais il faut faire
        attention que le radar ne soit pas
        trop près de la bouche du canon,
        surtout quand on utilise un calibre
        magnum.
        Il est à noter que tous ces essais
        ont été effectués sur une table de
        tir qui fait que le pas de tir est dé-
        gagé. De nombreux radars sont
        pris en défaut sur des pas de tir
        bas où la végétation devant le
        canon peut générer des perturba-
        tions dans les prises de vitesse.

        CONCLUSION
        Après les débuts difficiles du
        BULLETSSEKER, il semble que
        le nouveau SPEEDTRACKER
        soit techniquement plus abouti.
        Il y a quelques bugs à corriger,
        mais qui aujourd’hui ne remettent
        pas en question le fonctionne-
        ment de l’appareil dans la prise
        de mesure de vitesse.
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