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équipée d’un levier afin de faci-
liter son utilisation. La bague de
grossissement est relativement
dure à manœuvrer, visiblement
ce fait est récurrent sur d’autres
modèles de la marque. Le levier
peut être retiré ou déplacé sur la
bague de grossissement. Deux
positions qui permettent de choi-
sir l’angle du levier afin qu’il ne
masque pas au tireur la lecture
du tambour d’élévation.
La plage de réglage de la paral-
laxe commence à 25 yards, soit
environ 23 mètres. Les tambours
de hausse et de dérive ont des
clics nets. La lecture des clics
est facilitée par la grosseur des
chiffres marqués sur les tam-
bours, les personnes ayant des
difficultés pour lire de près vont
apprécier cette attention. On
remarque une réduction de la
force de rotation de la bague de
réglage de la parallaxe par rap-
port aux lunettes de la génération
antérieure.
Le tambour de dérive est équipé
d’un système de verrouillage :
en position rentrée, la rotation
du tambour est impossible, pour
faire une correction en dérive,
il suffit de tirer le tambour vers
l’extérieur et de cliquer. Il est pos-
sible de positionner les tambours
aux corrections souhaitées et de
verrouiller de nouveau les tam-
bours. Les tambours de la DMR3
sont en MIL en dixièmes de mil-
lièmes soit : un clic = 0.1 Mrad.
Les graduations rapportées sur
le tambour de hausse ont un
repère chiffré tous les 0,5 mil,
ceux du tambour de la dérive
tous les 1 Mil. Le sens de rotation
des tourelles est anti-horaire, ou
plus communément appelé CCW
(counterclockwise). Le picto-
gramme L (left) et R (right) est
visible sur le corps de la lunette
à l’emplacement, mais aussi
marqué sur le tambour de dérive.
Cela permet, en toute logique, de
ne pas se tromper de sens. Le
sens de rotation est aussi indiqué
sous le tambour de hausse.
Nous avons comptabilisé le
nombre de clics avant d’effectuer
le zérotage sur l’arme. Le tam-
bour de hausse comporte 340
clics, celui de la dérive comprend
10 clics à droite et 70 à gauche.
Des repères sur le corps sup-
portant le tambour de dérive
permettent de savoir où nous
sommes situés par rapport au
zéro.