Page 24 - RETEX MAG 28 Flip
P. 24
Cela va permettre ensuite de pou-
voir rapidement choisir, au moment
du tir, quelle contre visée est la
plus adaptée afin de toucher la
cible au premier coup.
En résumé, si au moment du tir
le vent change de direction, il faut
être capable d’effectuer une correc-
tion de la visée.
Le tableau créé par Benoit per-
met de visualiser ces corrections
rapidement. Après un travail sur
le papier, nous restituons sur les
cibles. Cette méthode va nous
permettre de toucher plus rapi-
dement les cibles et limiter notre
consommation de cartouches, mais
aussi de nous permettre d’atteindre
les cibles situées dans la zone
des 1000 mètres. Cette méthode
demande du travail et nous conseil-
lons à ceux qui l’ont apprise ou
l’apprendront avec Benoit, de conti-
nuer à s’exercer chez eux, plus elle
sera maîtrisée, plus le tireur gagne-
ra du temps lorsqu’il se retrouvera
en situation sur le champ de tir.
DERNIER PAS DE TIR
Mon binôme et moi avons eu
l’opportunité le troisième jour, de
pouvoir nous placer avec nos
carabines en .338 Lapua Magnum
sur le pas de tir le plus éloigné. Il
nous donne la possibilité de tirer
des cibles situées entre 1300 et
1500 mètres. Le vent ne joue plus
à changer de direction constam-
ment, mais des rafales de 10 m/s
sont enregistrées. Par ailleurs, sur
cette plateforme, nous sommes à
l’abri du vent (lié à la direction d’où
il vient), ce qui nous demande un
effort pour observer le terrain et
voir comment il se comporte. Nous
avons depuis ce poste de tir une
vison des deux groupes de cibles
les plus éloignées, malheureuse-
ment, les arbres cachent la visibilité
de certaines et pas les plus petites.
Nous prenons le temps de préparer
nos tirs, nous allons bien entendu
tirer et spotter à tour de rôle, le
temps est idéal et la visibilité est
parfaite. Nous impacterons régu-
lièrement les cibles situées à 1300
et 1450 mètres, en effet, celle de
1500 mètres n’est pas assez visible
pour permettre un tir et surtout une
observation optimale afin d’effec-
tuer les corrections nécessaires
pour la toucher. Il est à noter que
lee travail de préparation des tirs
effectué à 1000 mètres la veille, fut
payant pour toucher rapidement à
ces distances.