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QUELLE EST LA RÉFLEXION
LÀ-DERRIÈRE ?
Elle est relativement simple. Les
personnes utilisant des armes
ou des explosifs, en milieu clos
principalement, sont exposées à
de nombreux résidus qui flottent
dans l’air et qui peuvent avoir un
impact sur la santé sur le long
terme. Les résidus de tir, princi-
palement issus de la combustion
de la poudre, sont généralement
peu dangereux pour la santé,
surtout dans les quantités aux-
quelles un utilisateur standard est
exposé. Le souffre, le charbon
ainsi que le nitrate de potassium
que contient la poudre noire,
sont des éléments relativement
inoffensifs dans les quantités
décrites.
Il existe cependant un risque
d’irritation pulmonaire ou de
gêne respiratoire si les quantités
inhalées deviennent importantes,
comme par exemple en milieu
clos si de nombreuses personnes
font feu lors d’exercices, avec de
plus l’utilisation de grenades ou
de charges explosives d’entrée.
Les poudres modernes, elles,
composées de nitrocellulose et
de nitroglycérine ne comportent
pas vraiment de risques lors-
qu’elles sont inhalées. Un risque
plus sournois est posé par l’in-
toxication potentielle aux résidus
de plomb.
Bien que peu d’études ont pu
mettre en avant les quantités
réelles de plomb absorbées lors
de la pratique du tir, de nombreux
cas ont été documentés aux
USA, ce qui a poussé en 2017
le département de la santé à
baisser le seuil de tolérance des
quantités de plomb acceptables
lors des tests pour certaines
professions.
Il est extrêmement difficile de
chiffrer les quantités de rési-
dus de plomb inhalés lors de la
pratique du tir, de nombreuses
contaminations se faisant éga-
lement par les résidus présents
sur les vêtements et les mains
lorsque les personnes ne se
changent pas ou ne se lavent pas
correctement les mains après les
entraînements.
Le principe veut donc qu’en
l’absence de données précises,
on minimise les risques par
l’utilisation du masque. Suite à
ça, certains fabricants se sont
lancés dans le développement
d’un masque de protection pour
ce risque spécifique.