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d’une simple lampe ou d’un point
    rouge relevait d’un défi technique.
    On se souvient des lampes Ma-
    glite montées sur le dessus des
    HK MP5 lors des interventions de
    l’époque.

    Fort de leur savoir-faire dans
    l’usinage fin, c’est donc tout natu-
    rellement que Brügger & Thomet
    ont commencé à travailler sur des
    systèmes de montage pour des
    armes déjà en dotation dans les
    forces armées et de police. L’ac-
    cent fut principalement mis sur les
    interfaces d’optique et sur l’ajout de
    lampes, qui étaient les 2 éléments
    cruciaux pour des opérateurs.
    Ces interfaces ont donc rapide-
    ment trouvé leurs places au cata-
    logue des fabricants européens
    comme Heckler & Koch, FN Hers-
    tal, etc… qui voyaient là la possi-
    bilité de satisfaire la demande de
    leurs clients directement sans avoir
    besoin de développer leurs propres
    solutions.

    A partir de 1996, voulant pouvoir
    fournir certaines armes à une clien-
    tèle civile, mais devant respecter
    les restrictions des fabricants pour
    les marchés administratifs unique-
    ment, Brügger & Thomet se lance
    dans la fabrication de leurs propres
    armes.

    Le premier modèle sera le BT96,
    un MP5 assemblé par Brügger &
    Thomet qui n’a rien à envier à l’ori-
    ginal allemand. Le succès est là,
    les BT96 se vendent très bien sur
    le marché suisse puis européen,
    où la demande pour un MP5 de
    qualité ne cesse de croître, surtout
    que les originaux de chez H&K
    sont réservés aux professionnels
    et sont généralement livrés en
    automatique.

    En 2002, à la suite des difficultés
    financières de la société Steyr en
    Autriche, Brügger & Thomet profite
    de l’occasion pour faire l’acquisi-
    tion des droits et des brevets du
    MP9, modèle en lequel ils voient
    un produit qui peut intéresser bon
    nombre de leurs clients. Mais voilà,
    le MP9 souffre de quelques soucis
    de conception.
    Une fois les droits acquis, l’entre-
    prise commence à travailler sur
    les modifications qu’ils estiment
    nécessaires au perfectionnement
    de la plateforme, elles seront
    composées au final de 44 modifi-
    cations sur l’ensemble de l’arme.
    Certaines sont faites pour augmen-
    ter sa fiabilité, d’autres sa sécurité
    (par exemple, mise en place d’une
    sécurité du percuteur en cas de
    chute, qui n’existait pas sur le MP9
    original).
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