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cibles métalliques, ou sur un pas
        de tir utilisant des pièges à balles
        sans risque de les endommager.

        UTILISATION
        La cartouche KAVIAR SLUG est
        conçue pour être utilisée avec
        la majorité des fusils à canon
        lisse mais peut aussi être uti-
        lisée dans des canons rayés.
        Sa forme en fait une cartouche
        précise et l’énergie et la vitesse
        développées sont conformes au
        facteur demandé en TSV. En
        effet, la base de la cartouche
        est spécialement conçue pour
        retenir la majeure partie des gaz
        qui propulsent le projectile hors
        du canon. Le projectile étant en
        majeure partie en plastique, il ne
        provoque aucun encrassement
        de plomb que l’on peut avoir avec
        une balle ordinaire. L’entretien
        courant de l’arme est, de ce fait,
        facilité.

        AU TIR
        Nous avons testé la cartouche
        KAVIAR SLUG dans un Benelli
        M4. Cette arme étant exclusive-
        ment en semi-automatique, nous
        avons pu constater que la muni-
        tion était suffisamment puissante
        pour assurer le cycle de fonc-
        tionnement de la culasse. Autre
        constat : un recul faible lors du tir
        permettant d’enchaîner les coups
        très rapidement et prouvant que
        la munition est parfaitement
        adaptée à la compétition.
        Des cibles étaient disposées
        entre 5 et 50 mètres et, après un
        rapide réglage à 10 mètres du
        Trijicon RMR monté sur l’arme,
        nous avons testé les munitions
        sur cette plage de distance. La
        munition est précise, avec un
        léger écart entre le point visé et
        touché à partir de 40 mètres, ce
        qui nous semble normal au vu du
        réglage de l’optique. Par contre,
        les impacts sont bien groupés.
        Afin de valider les effets de
        pénétration, d’expansion et de
        fragmentation, des tirs ont été
        réalisés sur un vieux Dummy en
        mousse de polyuréthane et sur
        des cibles métalliques. Dans le
        Dummy, le projectile agit comme
        un emporte-pièce et découpe
        proprement la mousse. Nous
        n’avons pas constaté d’expan-
        sion de la balle qui, en sortant,
        est partie se ficher dans la butte
        de tir. Sur les cibles métalliques,
        la fragmentation est immédiate
        et complète. Nous n’avons pas
        retrouvé le sabot en plastique du
        projectile qui s’est, lui aussi, frag-
        menté totalement. Une caméra
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