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bour de hausse étaient correc-
tement étalonnés à 100m. Pour
ce faire, nous avons pris une
planche de 120 cm posée ver-
ticalement à 100m, nous avons
placé un visuel de référence en
bas de la cible et un visuel de
contrôle à 1 mètre au-dessus
du visuel de référence. L’exer-
cice consistait, dans un premier
temps, à tirer sur le visuel de
référence avec la hausse zéro et
de placer un impact à l’intérieur,
ensuite dans un second temps
ajouter 100 clicks (100 cm à 100
m) sur le tambour de hausse et
tirer tout en visant toujours le
visuel de référence. Nous aurions
pu faire cela en prenant un écart
de 10 cm en n’ajoutant que 10
clicks au lieu de 100, mais pour
une raison pratique, il est plus
facile de mesurer un écart de 3
cm entre le groupement réalisé et
le point visé qu’un écart de 3 mm.
Ensuite, nous avons position-
né la cible horizontalement afin
d’effectuer le même test avec le
tambour de dérive et ceci des
deux côtés. Le nombre de clicks
étant plus petit, nous avons placé
à gauche et à droite un visuel de
contrôle à 50 cm du point visé.
Nous avons constaté que la dis-
tance séparant le point d’impact
du visuel de référence et le visuel
de contrôle correspondait bien
au nombre de clicks que nous
avions effectués, que ce soit sur
le tambour de hausse ou le tam-
bour de dérive.

Attention, ce test (comme beau-
coup d’autres) permettant de
connaître la valeur du click peut
être effectué par un tireur seul,
mais les résultats ne doivent pas
être considérés comme une va-
leur sûre. Cela ne donne qu’une
information qui peut être faussée
par la distance de tir, par des
écarts de vitesse de la munition,
et par les erreurs du tireur.
Nous avons eu l’opportunité,
pendant notre test, de prendre
en compte dans notre lunette
des cibles se trouvant à plus de
1500 m. L’idée première était
de vérifier si le grossissement et
l’épaisseur du réticule était en
adéquation avec les distances
des cibles que nous avions à
notre disposition. Mais quand
on a aussi des cartouches à
disposition, le besoin de traiter
ces cibles devient nécessaire. Le
réticule fonctionne bien sur des
cibles claires, il a tendance à se
fondre avec la cible quand celle-