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haut, nous effectuons quelques
réglages, le gong est touché lors
du second tir. Nous rééditons et
cela fonctionne encore.

Nous passons à 400 m : même
résultat, nous touchons de nou-
veau le gong plusieurs fois, nous
augmentons la distance à 500 m
sur un gong et au premier coup :
but. L’arme tient pour l’instant ses
promesses, nous engageons la
cible se trouvant à 600 m. Le pre-
mier coup est à gauche à 30cm
de la cible à cause d’une sous
estimation du vent, une légère
contre-visée et nous touchons le
gong au second tir.

Il est temps de sortir de notre
zone de confort et nous décidons
d’engager la cible à 700 m. Si
le premier coup n’est pas but, la
correction effectuée par le tireur
permet de toucher la cible au
second coup.

Nous ne cachons pas notre satis-
faction et nos regards se foca-
lisent sur la cible positionnée à
800 m. Les trois premiers coups
sont hors cible, nous sommes
dans un écart avoisinant les 40
cm mais nous tournons autour.
Nous persévérons, mais en vain.
Après avoir analysé nos tirs,
nous constatons que, en toute
logique la cible est située dans
la zone transsonique de la balle.
Cette zone influence le compor-
tement de la balle en la déstabi-
lisant. Un des moyens de le vé-
rifier est de dépasser cette zone
en engageant une cible se situant
au-delà de cette zone quand
la vitesse de balle est devenue
subsonique.

Pour cela, nous allons engager
le gong situé à 900 mètres. Le
premier coup est trop court, nous
effectuons une correction sur
le tambour de hausse, le deu-
xième tir est à droite de la cible,
une contre visée rapide et nous
touchons la cible, nouveau tir
dans la foulée et de nouveau un
impact. Nous apprécions pleine-
ment la rapidité d’engagement
que nous offre la fonction se-
mi-automatique de cette arme de
précision.

A ce moment-là, nous avons
deux choix possibles : soit ar-
rêter le tir et valider les essais
que nous avons faits, soit se
focaliser sur la cible se trouvant
à 1000 mètres. Ce sera 1000 m,
la chaleur n’aidant pas (28°C),