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LA PARTIE PRATIQUE
Pas de cours théorique sans exer-
cice pratique : les premiers exer-
cices vont se dérouler en salle
avec la procédure de vérification du
serrage des colliers de la lunette et
du montage sur l’arme. La clé dyna-
mométrique est utilisée. Aujourd’hui,
ce type d’outil est devenu abordable,
il serait donc dommage de s’en
passer pour ce type de contrôle.
Chaque stagiaire passe à tour de
rôle pour le contrôle de son arme.
Le vent et ses effets ayant été abor-
dés dans le cours théorique, nous
allons sur les différents pas de tir du
domaine afin de vérifier leurs effets
en situation. C’est l’occasion de tirer
quelques cartouches et d’aborder la
lecture du vent en observant le pay-
sage environnant. La nature recèle
un nombre d’indicateurs permettant
de nous aider à connaître la direc-
tion du vent et sa force. La courbe
des branches d’un arbuste situé à
20m de la position de tir ou la sur-
face d’un étang irisé à une distance
de 800 m sont autant d’informations
que l’on peut prendre en compte
pour envisager les effets du vent
sur notre tir et tout cela sans avoir
là où est la chaleur
là où est l’erreur ...
recours à un matériel spécifique.
Cet exercice va induire un deuxième
exercice qui portera sur l’amélio-
ration de notre technique de tir.
D’autres points sont abordés comme
l’influence de la température de la
munition sur sa vitesse, et donc sur
l’impact en cible ainsi que la hauteur
du canon par rapport au sol et l’em-
ploi de cache flamme ouvert vers le
bas modifiant, la stabilité de l’ogive
en sortie de bouche.
Si ces exercices sont faits en com-
mun, Benoit axe aussi la partie
théorique et pratique de son cours
en fonction de chacun. Il va étudier
avec chacun des participants le
projectile le plus adapté à son arme,
calculer la stabilité gyroscopique de
sa munition. Benoit peut procéder
à l’inspection de votre canon avec
un borescope, idéal quand on veut
connaître l’usure de son canon par
exemple. Des prises de mesures de
vitesse initiale peuvent être faites